Gérer notre imaginaire est un droit. Ne pas l’exercer serait à la fois coupable et risqué. Parce que, avant tout, la littérature nous constitue en tant qu’êtres humains.
À ce titre, les textes dont je suis l’auteur ne relèvent pas de la seule distraction (sauf à confondre culture et “entertainment”).
À ce titre, ils ne sauraient être tenue pour simple marchandise (sauf à tenir notre imaginaire pour marché).
Au moment de relancer ma littérature “7-77 ans”, j’ai décidé de ne pas l’oublier.
Plus que jamais, la bataille de l’imaginaire est engagée.
Supermatou contre Superman, Poirier, Pif Gadget n°530, 1979