“Éditeur : personne (homme de lettres, érudit) qui travaille à la parution d’un texte.”
Le Petit Robert
Que l’on voit un jour les bouchers devenir végétariens, on se dira sans doute que l’alimentation carnée a vécu. De même, les chirurgiens aux mains sales sonneraient à coup sûr le glas de la médecine opératoire.
Au monde de l’édition, qui se soucie du mal ?
Certes, ils ont toujours existé, les marchands de papiers salopant le beau nom d’“éditeur”. Ceux-là aussi, sans doute, n’avaient que faire de la chose littéraire. Que tinte le tiroir-caisse ! E la nave va…
Mais l’“édition Marie-Antoinette” est affaire d’autre chose… Comme l’Autrichienne jouait à la bergère, il est quelques faiseurs qui, désormais, jouent à l’éditeur.
Magie du numérique ! Joies du prêt-à-imprimer ! En ces temps d’eschatologie littéraire, ceux-là n’ont pas eu de mal à se bricoler une reconnaissance sociale à pas cher. Qui est un jour entré chez eux, pourtant, le sait : pas plus qu’on ne croisait de moutons dans les appartements de Versailles, il n’y a chez l’“éditeur Marie-Antoinette” de livres…
Dites-leur “romain”, ils pensent à Astérix…
Évoquez une “casse”, une “graisse”, les voilà qui vous parlent carburation et soupapes, régime Dukan et oligo-éléments…
Malheur ! alors, à l’auteur qui s’égare en leur triste boutique égotiste.
Le roi est nu, oui, et en plus, il a un gros cul…
À l’“édition Marie-Antoinette”, ce blog se devait de rendre hommage !